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26 avril 2024

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The Handmaid’s Tale : Pour écrire son roman, Margaret Atwood s’est uniquement inspiré de faits réels !

Les servantes rouges © facebook officiel The Handmaid's Tale

Les informations dévoilées par Margaret Atwood, l’auteur du roman « The Handmaid’s Tale » font froid dans le dos. Dans un documentaire pour Arte, elle confit s’être inspirée de faits ayant réellement été commis dans la réalité. Le documentaire est disponible sur Arte jusqu’au 16 juin 2020.

Tout ce que vous avez pu découvrir dans la première saison de la série The Handmaid’s Tale (la Servante écarlate en Français) vous a certainement effrayé. Vous vous êtes demandé comment les scénaristes avaient pu créer une histoire pareille, aussi bien montée mais terriblement effrayante. Ils se sont inspirés du roman de Margaret Atwood, intitulé « The Handmaid’s Tale », sortit en 1985. Mais l’histoire est inspirée de faits réels. Comme l’a indiqué Margaret Atwood dans un documentaire sur Arte, disponible depuis le 18 mars et jusqu’au 16 juin. Intitulé Margart Atwood – Sur la force des mots, ce documentaire de 52 minutes dévoile avoir effectué de nombreuses recherches, dans l’Histoire de l’humanité, afin de décrire une fiction, presque vraie !

« Je me suis fixé une règle : le roman ne devait contenir que des élément qui ont réelle existé à un moment donné de l’Histoire. J’ai donc entrepris énormément de recherches. J’ai voulu mettre en place cette règle pour que personne ne puisse dire que j’avais l’esprit tordu et que j’avais inventé toutes ces horreurs. Je n’ai rien inventé. »

Margarte Atwood, auteur de l’oeuvre The Handmaid’s Tale

Margaret Atwood n’a donc rien inventé de cette histoire particulièrement dérangeante. Car oui, le lecteur et le téléspectateurs, dans la série du même nom est dérangé en découvrant ce nouveau monde, ce nouvel ordre mondial, où les femmes fertiles sont « esclaves » de familles riches. C’est le cas d’Offred, incarnée par l’excellente Elisabeth Moss, Servantes, dont le seul rôle est d’enfanter.

Après avoir basculé dans un régime totalitaire, la république de Gilead domine les Etats-Unis. Les femmes sont alors divisées en trois catégories ; les Épouses, les Marthas qui entretiennent les maison et les Servantes, dont fait partie Offred. Cette dernière, après avoir perdu son enfant, kidnappé, vit au sein de la famille Waterford, menée par le commandant Fred (Joseph Fiennes) et Serena (Yvonne Strahovski). Elle est violée par le commandant presque tous les jours, jusqu’au jour où elle doit être enceinte. Mais le désir de vengeance et de retrouver son enfant, la pousse à se révolter.

Des faits réels dérangeants !

Si l’histoire est terrible, c’est encore plus horrible de se dire que les événements qu’on découvre au cours des épisodes ont réellement existé dans l’Histoire de l’humanité. Par exemple, Margaret Atwood a découvert que le mouvement catholique sectaire People of Hope traitait les femmes de manière assez dramatique.

« Ces événements se sont passées au milieu des années 1980. Du vrai lavage de cerveau. Les disciples d’une secte de 1100 membres soumettent les femmes, dissuadent les contacts avec les non-membres, arrangent les mariages. Les femmes des coordinateurs sont appelées des ‘servantes’. » 

Au Canada, au moment où elle écrit son roman, Margaret Atwood découvre des articles expliquant que le taux de natalité du Canada a baissé à cause de la pollution. En effet, la pollution rendrait les femmes moins fécondes et les rendrait moins susceptible de tomber enceinte.

Inspirés de l’Europe

Si les Etats-Unis sont inspirants pour raconter son histoire, l’auteur s’est également rapprochée d’événements survenus en Europe. Notamment en Roumanie, sous le régime de Nicolae Ceausescu, le dictateur Roumain de 1967 à 1989.

« En Roumanie, Ceaușescu avait exigé que chaque femme ait quatre enfants. Il leur distribuait des tests de grossesse tous les mois et si elles n’étaient pas enceintes, elles devaient se justifier. Les familles donnaient naissance à des enfants dont elles ne pouvaient pas s’occuper et qui partaient en orphelinat »

Un décret, adopté en 1967, dès le début du mandat de Ceaușescu rend les avortements et toutes les formes de contraception illégaux.  

Nicolae Ceausescu, président de Roumanie de 1967 à 1989

L’Allemagne Nazi a également eu un rôle à jouer dans une partie de l’histoire de The Handmaid’s Tale. « Sous Hitler, il y avait des mères porteuses. « Si vous étiez un soldat SS, vous pouviez avoir plusieurs femmes, afin de produire encore plus de petits SS. » Elle a repris l’idée d’un environnement militaire et d’un cadre stricte dans son histoire.

Même l’uniforme rouge et la coiffe ont été inspirés de faits réels. « Pour l’uniforme, je me suis inspirée des religieuses bien sûr, mais aussi de l’image du produit nettoyant des années 1940, The Old Dutch Cleanser. Cette femme a l’air redoutable. Elle tient un bâton, chasse la saleté et elle porte une coiffe qui lui cache le visage. C’est une image qui a bercé mon enfance par son côté mystérieux. » 

La tenue des Servantes est inspirée des années 1940 © The Handmaid’s Tale

Enfin, le nom d’Offred, prise de son « maître » Fred Waterford découle d’une autre réalité historique. Du temps de l’esclavage, ces derniers perdaient leur nom et au détriment du nom de leur maître.

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