Whiplash ou Je suis une légende, que choisirez vous ?

Ce dimanche soir, un dur combat va se réaliser dans l’esprit des fans de cinéma. En effet, deux films plaisants, intéressants et loufoques sont proposés par NT1 et France 4. On vous le sert sur un plateau d’argent, il ne reste qu’à vous servir. 

Whiplash ? 

Whiplash est un film très intense. Emmené par un excellent J.K. Simmons (la saga Spider-man, La la Land, Justice League) incarnant Terence Fletcher et un magnifique Miles Teller (Projet X, War Dogs, Divergente) dans le rôle d’Andrew Neiman, un talentueux batteur qui rêve de réaliser une grande carrière, ce long-métrage n’aurait jamais dû exister. En effet, au départ, le réalisateur américain Damien Chazelle (réalisateur de La la Land) avait prévu de ne concocter qu’un court-métrage. Mais vu le succès de sa production, et les fonds récoltés grâce à sa victoire et le prix du Jury du court-métrage au Festival du film de Sundance en 2013, il a su avoir les fonds suffisants pour en faire un long-métrage.

Le film d’une heure quarante a reçu, lui aussi, de très belles récompenses. Le Festival américain de Deauville a offert le prix du public et le Grand prix du Jury. Les Golden Globes 2015 ont permis à J.K. Simmons de récupérer le prix du meilleur second rôle, comme les Oscar. De nombreux festival moins connus ont donné des récompenses à Simmons, comme à Valladolid, Toronto ou encore St Louis.

Durant ce film, on découvre Andrew Neiman, un jeune batteur de jazz de 19 ans. Il a atteint son objectif : intégrer le prestigieux Shaffer Conservatory de New York, l’une des meilleures écoles de musique du pays. Repéré par le terrible et exigeant Terence Fletcher, Andrew va devoir se battre pour obtenir la place qu’il désire ardemment : la première. Alors qu’il montre un réel potentiel, Fletcher en demande toujours plus. Prétextant pousser ses élèves, il utilise les critiques comme leit-motiv. Mais au bout d’un moment, ça ne fonctionne plus et la violence physique est parfois mise en lumière.

Je suis une légende ? 

Avec tous les films auxquels il a participé, Will Smith est devenu une idole, un monstre, une légende. Et dans ce long-métrage de Francis Lawrence (De l’eau pour les éléphants, Hunger Games), sorti dans les salles en décembre 2007, on le retrouve dans la peau de Robert Neville, un ancien officier militaire qui a vu sa famille périr suite à une attaque de zombies. Pensant avoir découvert un remède contre le cancer, un erreur humaine créé rapidement un virus qui décime la population et transforme la plupart des humains en zombies. Robert Neville, totalement immunisé, détient peut-être un remède contre ce virus et teste des cures dans son laboratoire bien équipé.

Seul dans ce film, ou presque … Will Smith dégage de la sérénité et lorsque vient la nuit, une peur communicative s’exprime en lui. Il faut dire que le travail d’acteur est déjà difficile avec des personnes autour, mais là, il n’avait personne pour établir un lien, une connexion. « Car vous vous retrouvez dans une situation où vous n’avez personne en face de vous pour vous aider à créer une dynamique. Vous devez créer le stimulus et sa propre réponse à vous tout seul. Et à ce moment là, il faut se recentrer sur soi-même, se mettre dans un certain état d’esprit et se laisser imaginer des choses qui ne nous seraient pas venues à l’esprit. Pour préparer le rôle, j’ai rencontré des prisonniers de guerre et des gens qui ont été soumis à des périodes d’isolement. Ca m’a permis de travailler sur l’état d’esprit à avoir dans ce genre de situations ». 

Avec un box-office de 256 millions de dollars, le film a été un beau succès.