Ce mercredi 29 novembre, à l’occasion de la sortie du long-métrage le Bonhomme de neige, Ninfo revient sur les trois choses qu’il faut savoir sur ce film américano-britannico-suédois. Réalisé par Tomas Alfredson, il raconte l’histoire de Harry Hole, un détective qui doit faire face à un serial killer.
Au casting de ce thriller, on retrouve l’excellent Michael Fassbender (300, Frères d’armes X-Men, Assassin’s Creed), qui incarne le détective d’une section d’élite Harry Hole. Il enquête sur la disparition d’une victime alors que l’hiver vient à peine d’arriver. Une nouvelle recrue débarque, il s’agit de Katrine Bratt, incarnée par Rebecca Ferguson (la fille du train, Hercule, Mission Impossible 5). La Française Charlotte Gainsbourg (Independance Day, Samba) joue le rôle de Rakel Fauke.
Toby Jones, connu pour avoir joué dans Captain America : le Soldat de l’Hiver, Happy End, Hunger Games, interprète l’inspecteur Svensson. Val Klimer joue le rôle de Gert Rafto. .
1. La cabane était désirée
La fameuse cabane qu’on découvre dans le film est à l’origine, une maison qui appartenait à une vieille femme norvégienne. Perchée en haut des rochers et entourée par une nature sauvage, cette bâtisse était très importante pour la production. Néanmoins, elle était très isolée et il étai presque impossible d’y arriver par la route et par la mer. Seule la voie des aires semblait être l’unique moyen d’y parvenir. « En fait on a jamais pu atterrir… Il a fallu porter le matériel de tournage à pied !!!! Et sur un chemin extrêmement rocailleux, escarpé et marécageux… Même sans être chargé ça n’aurait pas été une partie de plaisir, mais là… c’était juste l’enfer… Les pièces les plus lourdes ont tout de même été hélitreuillées, elles auraient été impossibles à porter à bout de bras pendant une heure sur un chemin aussi impraticable. C’était fou ! », se rappelle la décoratrice Camilla Lindbråten.
2. Découvrez comment Fassbender voit son personnage
« Harry est un solitaire, il se moque de ce que les autres pensent de lui. Il est obsessif, d’où sa faiblesse pour l’alcool. Mais il boit pour exorciser les horreurs auxquelles il est confronté dans son travail. Autant de traits de caractère qui allaient me donner une belle matière de travail. On sait, d’un des romans précédents, qu’il est responsable de la mort d’un officier de police dans un accident de voiture qu’il conduisait en état d’ébriété. Bien que la police ait couvert cet incident, il traîne cette culpabilité avec lui. C’est de là qu’il tire aussi son inclination pour la boisson : il boit pour oublier et s’autodétruire. Il est très vulnérable. »
3. Scorsese aurait pu être le réalisateur
Si Tomas Alfredson a réalisé ce long-métrage, un autre grand réalisateur aurait pu le faire. En effet, l’immense Martin Scorsese, âgé de 75 ans, s’est intéressé au Bonhomme de Neige. Celui qui a fait le Loup de Wall Street, les Affranchis, Shutter Island ou encore les Infiltrés, a finalement décidé d’être producteur exécutif.
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