Dominic Thiem : l’année de la confirmation ?

Ce mercredi 19 avril, Dominic Thiem affronte le Néerlandais Robin Haase (46ème mondial) au tournoi de Monte Carlo. L’Autrichien compte sur son bon début de saison pour essayer de remporter un second titre en 2017. Mais il veut surtout montrer au monde entier que cette année est la bonne pour lui, celle de la confirmation ! 

À 23 ans, Dominic Thiem se trouve dans une année de transition. Cette saison de tennis, le monde entier aura les yeux fixés sur l’Autrichien. Le 9ème joueur mondial devra montrer toutes ses qualités pour soit, monter en puissance ou rester parmi les talents n’ayant jamais vraiment éclos, à l’image de Marin Cilic, Jo-Wilfried Tsonga et Milos Raonic, proches du top 4 au classement, mais tellement loin en terme de points. Alors, à quoi s’attendre pour le magnifique joueur ? Une saison marquée par les succès ou une saison triste avec quelques titres en ATP 250 et 500 ?

Déjà un titre en 2017 

En cette année 2017, Dominic Thiem est parti sur d’excellentes bases. L’Autrichien a déjà remporté un tournoi, celui de Rio de Janeiro. Dans cet ATP World Tour 500, le numéro 8 mondial est venu bout de Pablo Carreno Busta en deux sets 7-5 6-4 et 1h34 de jeu. Dans cette compétition, Thiem a éliminé le Serbe Tipsarevic au 1er tour, puis successivement Lajovic (83ème), Schwartzman (41), Albert Ramos-Viñolas (24), tous en 2 sets. L’année démarre sur les chapeaux de roue, un peu comme l’année 2016, la plus aboutie pour le talentueux tennisman.

Thiemp veut faire mieux qu’en 2016 

En 2016, Thiem avait conquis le public en décrochant 4 titres : Buenos Aires, Acapulco, Nice et Stuttgart. Surnommé le Dominateur, Thiem a battu l’Australien Tomic 7-6 : 4-6 : 6-3 au Mexique, lors de l’ATP 500 d’Acapulco en février. Le même mois, à Buenos Aires, il s’imposait, toujours en 3 sets face à l’Espagnol Nicolas Almagro. Dans le pays de son adversaire Philipp Kohlschreiber, l’Autrichien a gagné en 3 sets l’ATP 250 de Stuttgart. Enfin, en France, au mois de mars, Dominic Thiem arrachait la victoire contre Alexander Zverez. Au-delà de ces 4 titres, Thiem aurait pu allonger son palmarès, s’il était sorti victorieux de ses confrontations contre Kohlschreiber à Munich et Lucas Pouille dans la ville de Metz. Néanmoins 2016 restera à jamais l’année de la découverte pour le public international, surtout que cette année-là, l’Autrichien parvient jusqu’en demi-finale de Rolland Garros, mais il perd en 3 sets contre le Serbe Novak Djokovic.

Thiem retombe dans ses travers ! 

Dominic Thiem sait réaliser d’excellentes prouesses. Mais il peut aussi retomber dans ses travers et en 2017, le Dominateur a déjà connu quelques désillusions, comme lors du tournoi de Sofia en Bulgarie. Le numéro 9 mondial affrontait le Géorgien Nikoloz Basilashvili et a raté son entrée en lice au 2ème tour (6-4, 6-4). Alors qu’il avait remporté le tournoi d’Acapulco en 2016, l’Autrichien a perdu son quart de finale contre Sam Querrey (40ème mondial) 6-1 : 7-5, début mars. Pour se relancer, l’Autrichien a participé au tournoi d’Indian Wells. Malheureusement, le 17 mars, il subit une défaite en 3 sets contre Stan Wawrinka (6-4, 4-6, 7-6 [2]). A la fin du mois, il s’est de nouveau incliné au second tour du tournoi ATP Master 1000 de Miami contre le Croate Borna Coric (6-1 : 7-5). Alors, pour vaincre la malédiction de ce début de saison et prouver qu’il peut mieux faire, le tennisman né à Wiener Neustadt va devoir mettre tout le monde d’accord.

Un objectif : marquer les esprits à Rolland Garros

Dominic Thiem l’a dévoilé dans une interview après sa victoire à Nice en 2015 : sa surface préférée reste la terre battue. « La terre battue est ma surface favorite. J’ai grandi en jouant dessus, mais j’aime aussi les courts de dur. Tout le monde a pu le remarquer lors de ses parties en 2016, à Rolland Garros. Sur le sol français, l’Autrichien s’est offert Granollers en 8ème puis le Belge Goffin en 4 sets en quart de finale. Il s’est qualifié en demi-finale, perdue face à Djokovic en 3 sets. Une fulgurante ascension pour le droitier entraîné par Günter Bresnik, qui n’est jamais parvenu à aller au-delà des 32ème de finale du tournoi parisien. Alors cette saison, il aura à cœur de montrer que son parcours n’était pas dû au hasard et qu’il gère la pression et la terre battue.