En avril 2017, alors que l’AS Monaco rendait visite au Borussia Dortmund pour le quart de finale aller de la Ligue des Champions, Serguei Wenergold avait orchestré un attentat contre les joueurs allemands. Fort heureusement, aucun blessé grave n’était à déplorer (Marc Bratra a été touché au poignet par des éclats de verre alors qu’il était dans le bus, tandis qu’un policier qui escorté le bus, avait été touché au tympan par le souffle de l’explosion. Néanmoins, l’auteur des faits a été jugé et reconnu coupable de tentative de meurtres. Le tribunal de Dortmund l’a condamné à 14 ans de prison.

Il voulait s’enrichir

Si la piste de l’attentat organisé par Daesh était la principale piste ce soir-là, il semblerait que Serguei Wenergold voulait simplement s’enrichir. Cet allemand de 29 ans avait spéculé contre le Borussia Dortmund et il espérait qu’un massacre le rende riche. Il avait acheté des produits financiers du club de la Rhur et voulait faire chuter l’action du club. Son objectif final : récolter le pactole et les 500.000€ de gain, s’il réussissait à faire chuter le cours de l’action du club.

Après 11 mois de procès, le parquet lui a infligé 14 ans de réclusion criminelle. Au départ, le parquet voulait que Serguei Wenergold prenne la sentence la plus dure, la perpétuité. Mais la défense a demandé que la peine soit inférieure à 10 ans, prétextant que l’accusé n’avait pas cherché à tuer, mais à faire peur aux joueurs.