OM : André Villas-Boas a lié son futur à Marseille au futur de Zubizarreta

Si le directeur sportif de l’Olympique de Marseille doit quitter le club, il se peut que Villas-Boas n’aille pas au bout de son contrat, qui le lie à l’OM jusqu’en juin 2021.

Les bons résultats de l’Olympique de Marseille, actuellement 2ème de Ligue 1, après 20 journées de championnat, ont permis au club de la Canebière de se stabiliser, au niveau émotionnel mais également au niveau des résultats sportifs. Néanmoins, ce cycle positif semble se dégrader depuis que le président Eyraud a décidé de recruter Paul Aldridge afin d’aider le club phocéen dans les ventes de joueurs outre-Manche.

« C’est une décision prise par Jacques-Henri que j’ai appris la semaine dernière, grâce à Andoni. Lui l’a connue le 30 décembre, c’est à lui de répondre et à Jacques-Henri de dire le pourquoi du comment de cette décision. C’est ta compétitivité sportive qui donne les possibilités, ce n’est pas en mettant un agent. C’est à Jacques-Henri d’expliquer. J’ai pris la décision avec surprise, mais c’est une question d’organigramme du club. Je ne veux pas trop commenter. Ça va aider l’OM à survivre économiquement ? Je comprends un peu cette décision parce que cette année l’aspect économique est au-dessus de l’aspect sportif. Pour moi le plus important est de retenir le groupe et atteindre les objectifs du club et que je me suis proposé à obtenir, c’est-à-dire la qualification en Champions League. Cela ne m’était pas obligé, au contraire. C’est seulement par rapport à la qualité du club que j’ai pris cet objectif personnel. »

André Villas-Boas, le coach de l’OM

S’il n’a pas apprécié la façon dont son président s’est comporté, l’entraîneur de l’OM a été plus loin encore, en conférence de presse. Son contrat se termine en juin 2021, mais si Zubizarreta devait s’en aller, Villas-Boas pourrait également quitter le club.

« Je suis venu ici pour la grandeur du club et pour Andoni. Mon futur est intimement lié à son futur. Sur le point de vue sportif, on a fait quelque chose en six mois et qui a donné la stabilité a un des clubs les plus instables du monde sur un point de vue émotionnel. Si on a réussi, c’est la stabilité sportive et émotionnelle du club. J’espère que Paul va porter les consignes que Jacques Henri veut pour le développement de la fan expérience« .